jeudi 29 janvier 2015

Soul Power, Curtis Harding


Autant le dire tout de go, certains mecs appellent à la résurrection en deux temps trois mouvements. Ce n'est pas Djeezeus qui revient parmi les siens mais Curtis Harding qui le vaut bien (et qui redonne envie illico presto à Rita de prendre la plume pour chanter les louanges d'un nouveau dieu de la soul) : O My God, what a fucking great soul man!

« Soul Power », plus inspiré tu (de)meur(e)s.

Sweet soul music, rock psyché, folk song, glam rock, en douze titres inspirés gravés en un premier album, Curtis Harding balance un son vintage démentiel.
Une fois de plus l'école de Georgie USA (James Brown, Sharon Jones, Outkast...) frappe nos tympans dans un « Soul Power » sublime, forcément sublime.

Généralement, ça commence par une maman chanteuse professionnelle de gospel (Dorothy en l'occurrence), qu'on suit en tournée, puis on grandit et on fréquente les bars d'Atlanta et ses deejays, pour finir choriste de CeeLo Green.
Alors forcément, un jour ou l'autre, on a l'âme qui déborde, et on finit (ou commence, c'est selon) par le soutien de Yves Saint Laurent Music Project (oui, moi aussi, je découvre le concept). 
Curtis Harding, classe, forcément classe.

Maintenant, je me tais (ça m'arrive aussi), et j'écoute religieusement Curtis... le diable au corps !


C'est d'la dynamite babe !



Et maintenant, c'est cadeau, le live arte web enregistré le 5 mars dernier à La Flèche d'or, tadaam !, est disponible jusqu'au 10 septembre (vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas au courant).
(Rita y était, tu m'étonnes, en mode Red Bullettes, certes).



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